Les pastèques sont cultivées depuis des générations de Palestiniens et contrairement au monde occidental, elles sont rarement consommées crues. Ils font partie intégrante d’une variété de leurs délices. Autant dire que ce fruit faisait partie de leur culture bien avant même de devenir un symbole de résistance.
C’est en 1967 qu’éclata une guerre entre Israël et le Moyen-Orient, connue plus tard sous le nom de guerre des Six Jours. Peu après cette guerre, Israël a érigé en crime le fait de hisser le drapeau palestinien. Des rumeurs courent selon lesquelles les Palestiniens porteraient une tranche de pastèque en signe de résistance.
L'idée initiale d’inculquer la pastèque dans l’art comme symbole de protestation n’a commencé que dans les années 1980. C’est à cette époque qu’une des galeries d’art les plus importantes a été contrainte de fermer ses portes parce que certaines de ses œuvres d’art comportaient des représentations du drapeau palestinien. Sliman Mansour faisait partie des artistes arrêtés pour son travail. Lors d'un entretien avec Al Jazeera, il affirme que l'idée de la pastèque est venue de l'officier israélien qui l'a arrêté. On lui a dit de ne rien peindre qui représentait les couleurs du drapeau palestinien, pas même une pastèque, car elle avait les couleurs du drapeau. Et voilà, c’est la naissance de la pastèque dans l’art palestinien en guise de protestation.
La plus populaire est l'œuvre réalisée par Khaled Hourani intitulée L'histoire de la pastèque (2007). Au fur et à mesure que le temps passait et que la portée des médias sociaux commençait à croître, de nombreux artistes individuels ont proposé leurs propres interprétations du fruit en tant que représentation symbolique de la résistance.
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